1° Fois Xavier

ET VOUS VOTRE PREMIÈRE FOIS … C’ÉTAIT COMMENT ?

 

C’est au tour de Xavier

de se coller à l’exercice de style de :

 

 

 

 

« La première fois »

Il nous livre le souvenir de sa première expérience d’arcade.

 

 

 

Nous sommes en 1990 / 1992

Difficile de mettre une date sur mes souvenirs embrumées, le lieu :

 

La Dordogne

 

et plus précisément

CAHORS

 

 

Non loin de la maison familiale,une hostellerie qui accueille le mariage d’un cousins ou proche de la famille.

 

 

 

 

Xavier n’a que 9 ans, la cérémonie ne l’a pas plus passionné que cela

et alors que la noce bat son plein dans la grande salle  ou se déroule l’action,

son attention est capté ainsi que celles de ses petits cousin par la pièce attenante.

 

Il s’agit du bar et de son zinc sur lequel trône surement des bouteilles de champagne

prêtent a être sacrifiées au traditionnel rituel de la biture de mariage.

 

Tonton Marcel est chaud comme la braise, c’est normal il est à 4 Grammes.

 

 

 

mais nous reviendrons sur ce détail plus tard.

 

ce qui intrigue donc le petit Xavier ce n’est pas le bar et ses bouteilles mais, plutôt le « gros meuble » qui se trouve à côté,

 

 

Une borne générique Européenne

surement une Jeutel ou une Renée Pierre.

 

 

 

 

Et là à l’écran, c’est la Guerre !!!

 

 

un jeu en co op , c’est à dire qui se joue à 2 et dans lequel vous pouvez vous entraider

pour aller plus loin (l’inverse d’un versus).

Donc un jeu de guerre en co op avec une vue des protagoniste par l’arrière,

Xavier ne se souviens plus vraiment du titre c’était un petit garçon à l’époque ;

mais il est fort a parier que CABAL soit le jeu dont nous sommes en train de parler.

 

 

Un gros hit de l’année 1988.

 

 

La borne est là, surement mise en Attract Mode par le margoulin l’exploitant du coin,

qui sait pertinemment que cela va attirer du monde.

 

Et ce qui devais arriver arriva…

 

xavier et ses cousins tel des moustiques attirées

par une lumière bleue s’approchent inexorablement de la borne, ils ont compris que toutefois pour assouvir leur pulsion de Gameurs,

ils doivent obtenir le précieux sésame qu’est la pièce de 5 Frf.

 

 

Et c’est là que Tonton Marcel entre en scène…

 

 

Vous savez celui qui est à 5 Grammes (Dans chaque bras!) .

Ben oui depuis 10 minutes il a pas bu de l’eau et son taux d’alcoolémie augmente inexorablement tout comme la dette Française,

il charge comme un goret le Tonton Marcel

 

 

 

 

De toute façon cuit comme il est

il lâche sans réfléchir toute la monnaie qui subsistait dans ses poches et retourne guincher

en se déhanchant comme un beau diable sur la piste.

 

 

le maigre magot ne durera que quelques minutes car le margoulin de service l’exploitant connais son affaire,

la difficulté qui peut indépendamment se régler sur:

 

facile

normal

ou

hard

 

Mais là …

le jeu a été réglé sur

God Mode

afin de maximiser les profits.

 

 

 

 

Notre petite troupe conduite par xavier se doit de refaire le plein de monnaie et  la caillasse de Tonton Marcel

semble s’être évaporé comme la virginité de tata lisa  dans les bras d’un serveur derrière le bar…

 

 

Nos vaillants kids veulent en découdre et ne s’arrêteront pas en si bon chemin,ils ont goûté au sang

et ils la veulent leur putain de guerre!

 

Alors il reste tata Josianne mais elle n’est pas commode et l’étrange signe qu’elle adresse aux jeunes semblent indiquer

une fin de non recevoir

à leur demande de crédit en vue d’explorer l’univers vidéo ludique qui se trouve dans la pièce adjacente.

 

 

 

 

 

 

Reste tante martha , elle est gentille mais un peu siphonnée,

ils tentent le tout pour le tout et demandent à la brave dame de lâcher son obole…

 

et là contre toute attente, elle accepte et semble elle aussi vouloir en découdre !

 

 

 

la suite se perd dans les méandres embrumées des souvenirs

ce que xavier sait c’est que c’est le point de départ de son addiction.

Les kilos de jeux et de console qui jonchent son appartement ne sont pas là pour me contredire .

 

ET VOUS VOTRE PREMIÈRE FOIS … C’ÉTAIT COMMENT ?